La Fac de l’Être

Étape 13 - L'Amour au bout du Chemin

Après l’ombre, la lumière … Ou quand la connaissance de soi mène à l’Amour, amour de soi, amour de l’autre. Quelle plus belle récompense ! Ce sera l’objet de cette treizième étape de la Fac de l’Être.

S’il fallait faire court pour résumer le Chemin de l’Humain, je choisirais ces quelques mots :

De l’adversité à l’altérité

En effet, Chemin intérieur faisant, j’ai bien compris que dans notre monde régi par la dualité, l’Adversité nous est présentée -autrement dit, est présente en nous- pour nous permettre de faire le Chemin vers l’Altérité, l’autre en nous d’abord avant la rencontre avec l’autre extérieur, notre semblable sœur ou frère humain.
Je comprends qu’il soit difficile pour certains d’entendre parler de « l’autre en soi » et surtout de comprendre.
C’est pourquoi, comme il n’est pas aisé de faire le résumé d’un lent processus de transformation largement détaillé dans le texte, je reproduis certains extraits de ce chapitre.

L’Amour de Soi

D’abord l’amour de soi … « Animée d’un grand désir d’Être, j’ouvre en confiance la porte à ‘ce plus grand que moi’ qui me fera rencontrer mes parts sombres pour me les faire ‘voir’ les yeux grands ouverts, sans fuite ni détour. Puis en m’armant de patience car il en faut, me faire complice de mon Être pour les accepter d’abord, les canaliser ensuite pour enfin tenter la transformation après les avoir accueillies pour ce qu’elles sont, certaines composantes de mon ‘moi’.
Découvrir ainsi qu’au-delà de ce petit moi, siège un Être asphyxié par tant d’agents limitants, paralysants pour certains, l’empêchant d’être ce qu’il Est. Et peu à peu, voir apparaître ma vraie nature, celle que Je Suis, alors que le petit moi devient ‘l’autre’ jusqu’à être cité à la troisième personne dans mes dialogues intérieurs. C’est d’ailleurs en rencontrant cet ‘autre’ en moi que je peux espérer l’aimer après l’avoir découvert et accueilli pour ce qu’il est.
Et c’est ainsi que le combat intérieur devient dialogue. Mon regard sur moi change. J’accueille cet ‘autre’ intérieur dans sa fragilité, ses insuffisances, ses faiblesses, découvrant en moi un ‘Autre’ avec un grand A devenu ‘Tu’ dans la proximité bien plus grand, aimant et tolérant, dont je deviens complice pour lui permettre de libérer son potentiel d’amour, de créativité et de beauté.
C’est alors que mon cœur, reconnaissant cet ‘Autre’ devenu ‘Tu’, lui exprime son amour inconditionnel. C’est de cette source dont je parlais lors de l’énumération des ‘plus’ de ma spiritualité.

Je, tu, il ou elle … Nouvelle déclinaison en terre intérieure.
Et c’est ainsi qu’en confiance, j’entre dans le jeu de cette vie intime qui m’enseigne et me guide, qui allège le poids de l’épreuve lorsqu’elle se présente, en en dévoilant le sens. »
J’espère que vous m’avez suivie. Pas toujours facile de traduire ce qui se vit dans la profondeur. Quoi qu’il en soit, la lecture du texte devrait faciliter la compréhension, du moins je l’espère.
Ainsi s’accomplit le chemin de vie qui en soi conduit de l’adversité à l’altérité, seule voie d’accès à mes yeux à l’amour de l’autre, fût-il peu aimable.
Et c’est ainsi que pourra s’accomplir à l’identique le chemin de l’Humanité, la conduisant de l’adversité à l’altérité dans la traversée des âges.

L’Amour de l’Autre

Et voici la transition faite avec « l’Amour de l’Autre », l’étape suivante, dont je vous lis aussi quelques extraits

« Prendre conscience que ‘l’autre’ que je n’aime pas me renvoie à cet ‘autre’ en moi qui ne me plaît pas ou que je n’aime pas tout simplement. Et parvenir à aimer cet ‘autre’ en moi par la rencontre et la tolérance pour ensuite parvenir à aimer l’autre extérieur sorti lui aussi, comme mon ego, de l’anonymat.
La prise de conscience de mes propres insuffisances leur donne tout d’abord moins de pouvoir sur moi et conduit à plus de tolérance vis-à-vis de mes sœurs et frères humains également parasités. Car c’est bien en rencontrant ‘l’autre’ en moi que je porte un autre regard sur « l’autre » extérieur. Et c’est alors que le mot ‘semblable’ prend tout son sens. Et c’est alors aussi que je peux entendre l’incompréhensible apparent ‘Aimez vos ennemis’.
Comprendre qu’il est fait comme moi d’un petit moi souvent plus subi que choisi et qu’ensemble, nous pouvons nous aider et nous aimer dans l’échange de nos forces sans nos faiblesses pour naviguer en eaux douces sur le paquebot de l’Humanité.
Superbe avancée pour tenter d’éradiquer ce grand mal responsable de tous les maux, le manque d’amour des uns vis-à-vis des autres et de soi-même ».

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