La Fac de l’Être

Étapes 10/11 - Le labo et le plaidoyer en faveur de l'ego

Petit jeu de mot pour intituler cette étape essentielle de la Fac de l’Être … « A présent le Présent, le Labo »

Un petit clin d’oeil en quelque sorte pour rappeler que le présent est un cadeau.

Un cadeau en effet pour celles et ceux qui parviennent à vivre leur présent dans l’ici et maintenant sans s’encombrer d’hier ni s’angoisser pour demain, ce qui bien sûr ne veut pas dire qu’il ne faille pas agir pour demain, je tiens à le préciser pour éviter toute confusion.
Le laboratoire de recherche intérieur est présenté sous la forme d’une pièce de théâtre avec son décor et en scène, différents acteurs : un duo d’essentiels, quelques précieux outils, les incontournables avec un commando d’envahisseurs, leurs complices et pour finir, une multitude de petites souris à la fête en l’absence du chat.

Je vous les présente …

  • Tout d’abord, le Cœur et la Conscience pour les Essentiels, cela ne vous surprendra pas.
  • Ensuite, de précieux outils en nous avec une horloge, une boussole et un duo de balances.
  • Puis un commando d’envahisseurs incontournables sur le Chemin de la connaissance de soi avec le juge, le censeur, la culpabilité, le regard de l’autre ainsi que la Reine de la Jungle, la Peur.
  • Un commando aidé de complices constitués d’une poignée d’injonctions bien indigestes.
  • Et pour finir, les petites souris à la fête en l’absence du chat ; le chat étant la conscience, vous l’avez compris.

Tout ceci est contenu dans un ego bien souvent mis à mal, gratifié malgré tout en fin de parcours.

Ces différents personnages sont visités un à un au sein du Labo -comme j’aime l’appeler- à travers leurs multiples atouts pour les uns, leurs agissements peu sympathiques pour les autres. Le but étant d’une part, de savoir bien utiliser les uns pour être capable de construire sa loi intérieure et d’autre part, de bien connaître les autres pour leur retirer le pouvoir et devenir maître ou maîtresse de sa vie. Il est possible que certains vivent avec les essentiels sans les envahisseurs. Je n’en doute pas mais ce ne fut pas mon cas.
J’ai quant à moi été particulièrement gâtée en personnages peu sympathiques et c’est ainsi que je peux aujourd’hui vous présenter le laboratoire de recherche intérieur à la lumière de mes découvertes et vous encourager à explorer le vôtre. Vous comprenez mieux ainsi la crainte de mon ego mis à l’épreuve par mon récit. L’étape suivante lui sera consacrée ? et contre toute attente, il aura lui aussi droit à un plaidoyer en sa faveur.
Un plaidoyer en effet en faveur de ce mal-aimé des temps modernes porteur lui aussi de bons fruits. Après l’avoir défini pour savoir ce qu’il est précisément, je lui témoignerai de ma reconnaissance et ma gratitude pour m’avoir permis de survivre d’abord puis de vivre dans un monde qui n’était pas le mien au regard de celle que je découvre jour après jour.
Besoin en effet de définir l’ego mis à toutes les sauces pour souvent condamner. Rien à voir entre un ego brut de décoffrage souvent destructeur et un ego maîtrisé qui lui est constructif. Tout n’est pas jeter et il est bon de savoir qu’il ne tient qu’à nous de faire de notre ego un allié.
Reconnaissance et gratitude vis-à-vis de nos egos construits souvent sur nos faiblesses pour nous permettre d’exister dans la famille, la société et le monde tel qu’il est. La Fac de l’Être a souhaité lui offrir la parole.

Ecoutez ce qu’il a à nous dire …

Je suis le mal aimé des temps modernes
Ma demeure, le centre de l’humain
On me reproche de ne penser qu’à moi et de vouloir prendre toute la place.
C’est vrai, je ne suis pas vertu mais j’ai quelques vertus
C’est vrai, je fais beaucoup de bruit avec mon perpétuel besoin d’existence et de reconnaissance.
C’est vrai, j’aime le pouvoir et tente de le prendre mais de vous à moi, j’ai seulement le pouvoir qu’on veut bien me donner.
Certains espèrent même me faire disparaître.
Peine perdue ! Je suis incontournable dans le paysage humain.
Ceux qui me connaissent bien le savent. Point besoin de me supprimer pour Être, il suffit de me remettre à ma place.
C’est ce que tentent d’ailleurs ces gens-là, restreindre la place que j’occupe pour offrir la part belle à plus grand que moi. Et ils réussissent.
Finalement, de vous à moi, je me sens mieux dans le service que dans la domination.
Ici est ma juste place et c’est bien ainsi.
Et là au moins, je peux être aimé. C’est bien ce que je recherche après tout, je ne vais tout de même pas me plaindre !

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