Qui suis-je ?

Je suis une personne à la double vie si je puis dire, mais pas au sens où on l’entend habituellement. Il s’est agi pour moi de mener de front deux vies que tout oppose, du moins en apparence. Une vie extérieure dans l’Avoir et le Faire avec un métier ancré dans la finance, couplée à une vie intérieure axée sur l’Être avec un long cheminement dans l’au-dedans. Deux voies parallèles qui aujourd’hui se rejoignent pour faire route ensemble avec une quête effrénée d’harmonie entre l’Être, l’Avoir et le Faire.
Banquière dans une première vie, j’ai quitté voici près de trente ans l’univers de la banque afin d’exercer mon métier en toute indépendance, dans le respect de mes exigences de conscience sans être encombrée par des objectifs de production risquant de mettre en péril mes valeurs profondes. J’ai ainsi créé un cabinet de gestion patrimoniale -qui était mon métier par la banque- puis quelques années plus tard, face au non-sens qui envahissait notre monde dominé par une finance devenue selon mon bon sens folle, j’ai créé Epargne en Conscience, une plateforme de produits financiers responsables et solidaires.

Et puis plus récemment, devant l’avalanche de prévisions apocalyptiques quant au futur de la vie sur terre, j’ai décidé de sortir de l’ombre.

Dans le même temps, à la faveur d’un fort séisme intérieur -je peux en effet parler de faveur aujourd’hui-, je me suis trouvée en immersion dans les profondeurs de mon Être afin d’accomplir ce que je pressentais comme essentiel à mon existence, mon chemin de vie et de vérité.
J’ai eu par ailleurs différents engagements associatifs, notamment auprès de Pierre Rabhi qui m’a proposé d’être à ses côtés lors de la fondation du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme devenu Colibris. J’ai aussi été durant quelques années au Conseil d’administration de l’association Terre & Humanisme qu’il a fondée pour diffuser l’agroécologie à travers le monde.
Côté Colibris, j’avoue ne pas m’être investie jusqu’à présent, considérant que je n’avais pas grand-chose à apporter au mouvement qui sans moi avait su trouver sa place dans la société civile. Je refais surface aujourd’hui dans le même esprit que celui qui m’incite à m’exprimer sur cette chaine.

Dites-nous à présent pourquoi vous avez décidé de vous exprimer via You Tube ?

Jusqu’à présent, je me suis montrée essentiellement sous ma casquette de financière donc dans le Faire, avec néanmoins dans ma pratique une bonne dose d’Être si je puis dire de par mon orientation mettant à l’honneur la finance responsable et solidaire.
Côté Être, je suis restée davantage dans l’ombre en m’adonnant toutefois dans les coulisses à l’écriture afin de témoigner de mon expérience de vie à travers un ouvrage ouvrant sur La Fac de L’Être, E-T-R-E je précise à ne pas confondre avec la fac de nos chers étudiants en lettres.
Et puis plus récemment, devant l’avalanche de prévisions apocalyptiques quant au futur de la vie sur terre, j’ai décidé de sortir de l’ombre.
Effondrement, collapse, fin du monde … les annonces de mauvais augure foisonnent en ces temps qui courent on ne sait où, à leur fin pour certains. Un véritable poison pour l’Être ainsi coupé dans son élan de vie et nié dans sa nature qui a besoin d’espérer pour vivre et entreprendre. Comment peut-on espérer créer un monde de paix et d’amour avec des egos confinés dans la négativité nourrie par la peur et la désespérance ?
C’est ainsi que j’ai décidé de prendre la parole, ne serait-ce que pour apporter une bouffée d’oxygène à l’asphyxie ambiante en faisant entendre un autre son de cloche, le mien.

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